SENTIMENTS AMOUREUX : DES FEMMES SANS CONCESSION
Pas facile d'écrire une histoire sur les sentiments amoureux : aujourd'hui, malheureusement, l'érotisation extrême de notre société brouille les cartes. L'érotisme de maintenant est du niveau de la pornographie de ma grand-mère. La pudeur est chassée et le "porno chic" s'installe de partout, même pour nous vendre un bonbon naïf, se croyant méritant de lettres de noblesse pour ses histoires et ses images de cul.
Nous savons tous très bien, d'ailleurs, que ce genre d'images ou de littérature confine aux fantasmes et non pas ou rarement à la réalité des choses.
Sauf que, la jeunesse regarde maintenant son premier porno vers 11 ans (et croyez-moi, je ne trouve pas cela normal!) et croit trouver un exemple voire un modèle relationnel dans ces orgies de bites, de hurlements bestiaux, de démonstrations de violence faites aux femmes (même s'il s'agit de « fiction »), d'insultes en soldes…
Vous pensez que j'exagère ? C'en est à ce point que les jeunes hommes ne pensent leur sexualité qu'en termes de performance et se gavent de Viagra à 18 ans pour tenir le coup. C'en est à ce point, que les jeunes filles pensent que la plus terrible des hontes est la virginité, qu'être sexy, c'est pratiquer la sodomie obligatoire, des plans cul à plusieurs, j'en passe et des meilleures.
Que penser d'un succès "littéraire" comme les "50 nuances de grey" qui pourtant est une daube et son adaptation cinématographique, une... super daube ? Vous voulez vendre des livres en tant qu'auteur ou éditeur ? Ecrivez du cul... Vous n'avez aucun talent ? Ecrivez du cul, cela se vendra toujours. Regardez les principales ventes d'Amazon, format e-book, dans le Top 100... C'est quoi ? Ben, c'est du cul.
C'est l'authenticité des sentiments qui devrait être le moteur de la relation charnelle. Maintenant on couche d'abord, et on regarde ensuite, éventuellement, si des sentiments peuvent naître.
Et dans tout ce fatras de capotes, de lubrifiants, de sex-toys, de baise entre inconnus, de sites internets dégueulasses et je ne sais quoi encore, où se cachent le respect de soi et le respect de l'autre ? Du sexe banalisé, triste, sans surprise, moche, en se sentant seul pourtant à deux, un soir de pluie.
Et puis, trois personnages se sont dessinés petit à petit sous ma plume.
D'abord Solange, pour qui l'authenticité de ce qu'elle est, ou pense, est primordiale.
Ensuite, il y a Andréa, exclusive, pour qui l'amour se conjugue avec tragédie.
Enfin, Alicia, qui essaie désespérément de sauver ce en quoi elle croit, en prenant l'avion pour Brasilia.
Mais une chose est sûre, c'est qu'elles sont bien loin de toutes ces icônes médiatisées, vulgaires, se donnant en spectacle à qui mieux mieux (qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour gagner un peu de fric, hein...) de ces idôles à la Closer, Voici ou Gala, toujours un peu putes dans leur comportement.
Solange, Andréa, Alicia, elles, sont des femmes ordinaires, mais des femmes ordinaires sans concession.
À suivre....
PS : Je remercie Miss Darkness pour m'avoir inspirée dans mes propos.
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